Parolier propose textes
Mes chansons (1/3)
Sept jours à Paris
Tu te souviens cette semaine à Paris ?
Septembre avait ce goût de paradis
Tu voulais voir cette ville dans ta vie
Au moins une fois, je te l'avais promis
Sept jours sans pluie, sous un soleil doré
Quelques jours à rebours, on le savait
Alors dès le matin on s'en allait
Gambader le long des Champs-Élysées
Profitant de chaque minute, chaque instant
Ton rire rythmait nos pas au gré du temps
Troisième étage, du haut d' la tour Eiffel
La ville à découvrir se faisait belle
Sept jours à Paris
On se sentait si libres
Sept jours à Paris
Tu vois, c'était ça vivre
Sept jours à Paris
Magiques et féeriques
Sept jours à Paris
A jamais nostalgiques
On chapardait dans des boutiques souv'nirs
Des bibelots avant de déguerpir
Après on longeait les quais de la Seine
Doublant le Pont Neuf, la Samaritaine
On arpentait les ruelles de Montmartre
En arnaquant tous ces peintres acariâtres
Afin d'immortaliser nos portraits
Derrière le Sacré-Coeur plein de fierté
On repartait pour le Trocadéro
Se rafraîchir autour de ses jets d'eau
La nuit tombait sur le parc Notre-Dame
Et nous, on s'endormait sous les platanes
Sept jours à Paris
On se sentait si libres
Sept jours à Paris
Tu vois, c'était ça vivre
Sept jours à Paris
Magiques et féeriques
Sept jours à Paris
A jamais nostalgiques
Christophe Fauquet
Une rose dans le désert
Tu ne peux oublier cet été merveilleux
Sur la côte d'opale où nous n'étions qu'à deux
J'aimerais revenir en cette fin de Juin
Retraverser le temps pour te prendre la main
Sentir dans ta poitrine, ton cœur battre fort
Puis ce premier baiser timide qu'on édulcore
Ne t'en souviens tu pas ? L'ambiance était magique
Nos bains de mer nocturnes étaient si féeriques
Pour quelques mots de trop
Peut-être maladroits
Je t'ai perdu trop tôt
Tu étais tout pour moi
Une rose dans le désert
Ma rose dans cet enfer
Où il n'y a que des pierres
Une rose dans le désert
Pour te reconquérir
C'est un rêve illusoire
Je dois maint'nant partir
Affronter mes déboires
Une rose dans le désert
Ma rose dans cet enfer
Où il n'y a que des pierres
Une rose dans le désert
On partait sur des coups de têtes d'adolescents
Camper en bord de plage sur des soleils couchants
On s'aimait toute la nuit sous le chants des grillons
Jusqu'à l'aube où le ciel devenait vermillon
L'heure était la dernière de nos priorités
On vivait le présent comme un bonheur donné
L'absolue liberté de s'aimer autrement
Et à la belle étoile, on dormait insouciant
Bridge 1
Refrain
Bridge 2
Refrain
Christophe Fauquet
Cet amour dynamite
Les jours passent, tu es toujours en moi
Les souvenirs joyeux ne s'effacent pas
Dans mes rêves, demeure encore ton image
Dans ma tête, résonne un rire inlassable
Jamais je n'oublierai tes caresses, tes baisers
Ton sourire unique savait seul m'égayer
L'odeur de ton parfum qui imprégnait ma chambre
Cette dernière nuit que nous passions ensemble
Désormais tu me laisses
M'ignorant sans cesse
Ne pouvant t'emmener
Ne sachant t'oublier
Ne pouvant oublier cet amour dynamite
Ne sachant ignorer cette passion granit
A tout jamais brisé, cet amour dynamite
A jamais fracturée, cette passion granit
Ta photo enjouée, posée devant mes yeux
Je pleure sur ce temps qui m'était merveilleux
J'entends ta voix, douceur enchanteresse
L'éternel amour, aussi fragile promesse
Pourquoi cette rupture qui brise ainsi ma vie ?
Pourquoi cette solitude m'ôtant toute euphorie ?
Nostalgie, amertume, mélancolie
Trois sentiments gravés pour l'infini
Désormais tu me laisses
M'ignorant sans cesse
Ne pouvant t'emmener
Ne sachant t'oublier
Ne pouvant oublier cet amour dynamite
Ne sachant ignorer cette passion granit
A tout jamais brisé, cet amour dynamite
A jamais fracturée, cette passion granit
Christophe Fauquet
Une bouteille à la mer
Cette nuit, j'ai encore rêvé d'elle
Sublime sensation d'avoir trouvé la perle
C'est étrange dans les rêves tout paraît si réel
Les couleurs blafardes ont l'air de merveilles
Alors quand je m'endors, j'espère la revoir
A l'ombre des tilleuls, sur les bords de la Loire
Au pays des songes, là où j'ai tant d'espoirs
Car la loi est permise d'embellir l'histoire
Je lance une bouteille
Une bouteille à la mer
Pour qu'un jour s'égaye
Ma vie froideur de fer
Une bouteille à la mer
Avec ce message
Robinson solitaire
Cherche l'amour sans nuage
Je lance une bouteille
Une bouteille à la mer
Destinée pour celle
Que j'aime sans frontières
Elle flotte comme dans une aura de lumière
Elle étincelle au milieu des prim'vères
Sa pureté cristalline me sidère
Quand elle chuchote notre idylle visionnaire
Elle me dit qu'on ira jusqu'en Arctique
En traversant la Sierra du Mexique
Voir des aurores boréales hypnotiques
En survolant des îles volcaniques
Christophe Fauquet
Basculer chaque nuit
Vivre autre chose, de nouvelles émotions
Presque virtuelles, d'oniriques sensations
Partir au loin, vers un étrange voyage
Jusque sentir le vent en plein visage
Nager l'automne dans le lac du Loch-Ness
Sous les cumulus qui défilent sans cesse
Basculer chaque nuit
Dans l'antre des rêves
Visiter des pays
Des montagnes qui s'élèvent
Basculer chaque nuit
Au delà du réel
Skier en Laponie
Toucher les arcs en ciel
Survoler la cordillère des Andes
En montgolfière jusqu'à la Thaïlande
En passant par les temples du Pérou
Des cités d'or, des villages acajou
Pique-niquer au pied d'un saule pleureur
Un soir, quelque part sur l'équateur
Basculer chaque nuit
Dans l'antre des rêves
Visiter des pays
Des montagnes qui s'élèvent
Basculer chaque nuit
Au delà du réel
Skier en Laponie
Toucher les arcs en ciel
Voir le sable rose des Bahamas
Tous les atolls sans en être las
Entendre juste le ressac des vagues
Parcourir les Maldives en zigzag
Faire escale sur l'île de Zanzibar
Au port, où brille comme magie le phare
Refrain
Christophe Fauquet
Zorg et Betty
Ils se sont connus par un simple hasard
Ils se sont de suite plu sur un seul regard
On les entendait rire le soir au bungalow
Où le lampadaire diffusait son halo
Ils s'aimaient insouciants, profitaient de la vie
À ne plus en finir des fiestas toutes les nuits
De nombreuses téquilas frappées, dosées un max
En écoutant les morceaux nocturnes d'un saxe
C'était Zorg et Betty
Un couple tumultueux
Pourtant si amoureux
Immensément heureux
C'était Zorg et Betty
Une fusion idyllique
L'amour fantastique
Oh combien volcanique
Ils sont partis un jour en quittant Gruissan-plage
Adieu le voilier blanc qui naviguait au large
Et vive l'aventure d'un séjour en Lozère
Ils s'aimaient tant qu'ils iraient même jusqu'en enfer
À Marvejols, on les voyait main dans la main
Ou au volant d'une Mercedes, modèle ancien
Ensemble ils sillonnaient les plaines de l'Aubrac
Contemplaient le soleil couchant auprès d'un lac
C'était Zorg et Betty
Un couple tumultueux
Pourtant si amoureux
Immensément heureux
C'était Zorg et Betty
Une fusion idyllique
L'amour fantastique
Oh combien volcanique
Christophe Fauquet
Rue de la Tour Notre Dame
Connu ici, telle une légende
Il fait parti du paysage
Depuis qu'il demande l'offrande
Sur ces pavés du moyen âge
Toutefois, grand marionnettiste
Sous ses doigts dansent des pantins
Dans tous les cas, c'est un artiste
Qui donne vie à des lutins
Le pouvoir de les animer
De les faire pleurer ou chanter
Rue de la Tour Notre Dame
Il vit ici, donne des spectacles
La joie, il s'en prétend l'oracle
Rue de la Tour Notre Dame
Il présente des mélodrames
Qui se terminent par des miracles
Rue de la Tour Notre Dame
Rue de la Tour Notre Dame
Il est l'enfant de la vieille ville
De la cathédrale bienveillante
Où il trouve parfois asile
Quand la pluie tombe ruisselante
Il joue là, sous un réverbère
Avec son théâtre ambulant
Tout près des gargouilles de pierre
L'observant, le dévisageant
Mais quoi qu'il fasse, le protégeant
Ce saltimbanque clairvoyant
Rue de la Tour Notre Dame
Il vit ici, donne des spectacles
La joie, il s'en prétend l'oracle
Rue de la Tour Notre Dame
Il présente des mélodrames
Qui se terminent par des miracles
Rue de la Tour Notre Dame
Rue de la Tour Notre Dame
Christophe Fauquet
Dis moi adieu
Dis moi adieu, tu ne me reverras
Demain m'attend l'enfer des combats
Cet ordre obscur de mobilisation
Qu'ils m'ont assigné comme obligation
Mon casque et mon masque à gaz sont prêts
Ce sera sans doute la pire des journées
Mon seul réconfort est ta photo
Glissée dans la poche de mon manteau
Un ignoble gâchis qu'est cette guerre
Je pensais que les humains étaient frères
Dis moi adieu
Notre amour est sacrifié
Dis moi adieu
Pour que je puisse t'oublier
Dis moi adieu
Ne garde que la gaité
Dis moi adieu
Je dois partir à jamais
Quelle horreur, cette tragédie des hommes
Pour une parcelle de terre ou un royaume
Aux premières heures de l'aube nous irons
Combattre l'adversaire sur tous les fronts
Les marchands d'armes se frottent ainsi les mains
Hausse du prix d'affaire de ces requins
Les tranchées gorgeront bientôt de sang
Pauvres martyrs de ces gouvernements
Un ignoble gâchis qu'est cette guerre
Je pensais que les humains étaient frères
Dis moi adieu
Notre amour est sacrifié
Dis moi adieu
Pour que je puisse t'oublier
Dis moi adieu
Ne garde que la gaité
Dis moi adieu
Je dois partir à jamais
Christophe Fauquet
Toujours plus loin
Demain, je m'en vais découvrir le monde
Avec comme bagage, mon âme vagabonde
Mon guide sera le soleil levant
Qui s'éteindra le soir dans l'océan
Je m'éveillerai avec les oiseaux
Bercé par les chants, dès le matin tôt
Je naviguerai sur le fleuve Amazone
Avant de conquérir la Sierra Léone
Loin, loin, loin... Toujours plus loin
Les yeux rivés au delà de l'horizon
Franchir les frontières jusqu'à la déraison
Loin, loin, loin... Toujours plus loin
Toujours plus loin
Je me baignerai dans les lacs sauvages
Des Appalaches jusqu'au pied des Alpages
Voir des cascades, ces rideaux de cristal
Chutes argentées des forêts tropicales
Je foulerai les plaines du Mozambique
Avec les zèbres, dans la brume magique
J'escaladerai les pyramides d'Égypte
Poursuivrai l'aventure sans limite
Loin, loin, loin... Toujours plus loin
Les yeux rivés au delà de l'horizon
Franchir les frontières jusqu'à la déraison
Loin, loin, loin... Toujours plus loin
Toujours plus loin
Christophe Fauquet
Vingt ans déjà
Cela dure depuis maint'nant vingt ans
Comme un feu encore incandescent
Ces souvenirs que l'on ne peut enfouir
Qui resurgissent à ne plus en finir
On s'est connu sur le bord d'un trottoir
Sensuel coup d'œil en guise d'au revoir
On s'est revu sur le pont des trois arcs
Là, où se réalisent les miracles
Vingt ans déjà
D'un amour platonique
Vingt ans déjà
De pensées nostalgiques
Vingt ans déjà
Qu'on s'est perdu de vue
Vingt ans déjà
Que tu as disparu
On allait explorer champs et campagne
Riant, s'embrassant parmi les pivoines
On s'était promis l'amour à jamais
Scellé par un pacte de mille baisers
L'après midi sous un soleil de plomb
On se faisait des concours de plongeons
Dans la rivière où brillaient des éclats
Comme des centaines de supernovas
Vingt ans déjà
D'un amour platonique
Vingt ans déjà
De pensées nostalgiques
Vingt ans déjà
Qu'on s'est perdu de vue
Vingt ans déjà
Que tu as disparu
On partait sur des chemins au hasard
Espérant voir se dorer les lézards
Sur les pierres parsemées le long des rails
Près du vétuste silo en ferraille
Le soir, on se racontait des histoires
De revenants pour trembler dans le noir
Ensuite, on s'endormait autour du feu
En rêvant de lendemains bienheureux
Christophe Fauquet
C'est l'instant romantique
J'aime quand on se promène à deux
Au soleil, en longeant les lacs bleus
Voir ta joie qui scintille dans tes yeux
A la vue, d'un arc en ciel majestueux
J'aime quand on écoute le train
Sur la colline, au pied du vieux moulin
En s'imaginant qu'il part loin
Vers des pays aux horizons divins
C'est l'instant romantique
Aux senteurs de l'exotisme
C'est le moment extatique
Qui frôle souvent l'érotisme
C'est l'instant romantique
C'est l'instant romantique
Les émotions tourbillonnent
C'est la symbiose fantastique
Là où on ose, on s'abandonne
C'est l'instant romantique
J'aime quand tu te sers contre moi
L'amour alors est notre seule loi
Quand on se course dans les champs de colza
Ou qu'on s'endort au beau milieu des bois
J'aime quand nos regards se dévorent
Intense séduction qu'on élabore
Ressentir ce désir qui monte fort
Avant que nos corps bientôt s' explorent
C'est l'instant romantique
Aux senteurs de l'exotisme
C'est le moment extatique
Qui frôle souvent l'érotisme
C'est l'instant romantique
C'est l'instant romantique
Les émotions tourbillonnent
C'est la symbiose fantastique
Là où on ose, on s'abandonne
C'est l'instant romantique
Christophe Fauquet
Ce 24 décembre
Malgré l'hiver, on part sur Hardelot
Station balnéaire, plantée d'un château
D'un lac gelé, entouré de bouleaux
On y passera la veille de Noël
Sous un air envoûtant de violoncelle
La neige tombera presque irréelle
Tu m'accompagnes
Ce 24 décembre ?
Sois ma compagne
Réveillons donc ensemble
Tu veux me suivre
Ce 24 décembre ?
On va poursuivre
Ce réveillon ensemble
On louera un vélo ou un tandem
Pour visiter le centre ville même
On se boira si tu as froid un crème
On y verra le carrousel doré
Les chevaux de bois seront pétrifiés
Les carrosses et le petit train givrés
Tu m'accompagnes
Ce 24 décembre ?
Sois ma compagne
Réveillons donc ensemble
Tu veux me suivre
Ce 24 décembre ?
On va poursuivre
Ce réveillon ensemble
Ce sera un étrange réveillon
Sans dinde, sans huîtres, juste une pizza jambon
Mais pour se réchauffer de chauds marrons
De frêles guirlandes orneront les av'nues
Des sapins décorés aux quatre rues
Dans les vitrines, naîtra bientôt Jésus
Double refrain
Christophe Fauquet
L'ouest Américain
En Ford Mustang, je traverse le Texas
Le V8 ronronne à l'approche de Dallas
L'orage tonne plus loin dans le désert
Le ciel se zèbre, se déchire en éclairs
Pied au plancher, je sillonne l'Utah
Tantôt, je passerai le Nevada
Sur le coté, se dressent des falaises
Des arches d'or et des roches de braises
C'est l'excursion
De l'ouest Américain
L'apothéose
D'un désir certain
L'exploration de l'ouest Américain
L'exploration de l'ouest Américain
La sensation
De l'ouest Américain
Ici la pause
D'un rêve néanmoins
L'exploration de l'ouest Américain
L'exploration de l'ouest Américain
La vallée du grand canyon est grandiose
Des nuages violets se métamorphosent
Le paysage défile époustouflant
Des acacias sont sculptés par les vents
J'arrive aux pieds des séquoias géants
J'y camperai cette nuit en rêvant
Et je repartirai dès l'aube naissante
Quand l'aurore se lèvera rougeoyante
C'est l'excursion
De l'ouest Américain
L'apothéose
D'un désir certain
L'exploration de l'ouest Américain
L'exploration de l'ouest Américain
La sensation
De l'ouest Américain
Ici la pause
D'un rêve néanmoins
L'exploration de l'ouest Américain
L'exploration de l'ouest Américain
Christophe Fauquet
L'ange de Cupidon
Elle est arrivée en automne
Quand les feuilles des arbres sont jaunes
Quand les matins se font brumeux
Et que le soir tombe ténébreux
Elle n'avait que quelques affaires
Dans sa valise si légère
Un pull over contre le froid
Deux jeans, un chemisier à pois
C'était l'ange de Cupidon
Aucun doute là dessus
Ainsi envoyé en mission
Moi qui n'attendais plus
C'était l'ange de Cupidon
Jamais je n'aurais cru
Ce raz de marée d'affection
Ce miracle venu
Elle gardait toujours le moral
Même quand la vie était bancale
Adoptant la philosophie
D'anéantir les soucis
Elle m'emmenait sous les nuages
Vers de bucoliques paysages
D'immenses forêts multicolores
Octobre plantait son décor
Double refrain
Elle disait m'aimer à jamais
Que rien ne nous séparerait
Même au travers des pires tourments
Des obstacles décourageants
Elle me chuchotait à l'oreille
Les mots d'une rare merveille
Me promettant des nuits somptueuses
Mille caresses voluptueuses
Double refrain
Christophe Fauquet
La crique du paradis
Ça te dit de revivre cet été ?
Où nous marchions sur la plage de cristal
La lumière dorée nous éblouissait
Mais le soleil ne faisait jamais mal
On arrivait par des prairies de fleurs
Des vallées à l'exotisme sauvage
Des vergers emplis de mille senteurs
Aux chants d'oiseaux en plein batifolage
On la surnomme
La crique du paradis
Car elle est comme
Un endroit de magie
On l'affectionne
La crique du paradis
Car elle nous donne
Du rêve à l'infini
On se baignait dans l'océan bleuté
A travers l'eau, on voyait les coraux
Autour de nous, des dauphins bondissaient
Nous saluant d'un somptueux numéro
On nageait jusqu'à l'île des saphirs
Dominée par des volcans de granit
On avait tant de choses à découvrir
Des pépites d'or jusqu'aux roches anthracites
On la surnomme
La crique du paradis
Car elle est comme
Un endroit de magie
On l'affectionne
La crique du paradis
Car elle nous donne
Du rêve à l'infini
Christophe Fauquet
Sondage pour voir si on plonge
Silencieux, je regarde ce monde
Qui s'effrite, s'effondre peu à peu
Triste opéra au goût plutôt immonde
Du dico, faut rayer le mot heureux
Il paraît que la crise s'amplifie
Que sur les lèvres, on peut lire la misère
Que dysfonctionne notre économie
On entend que récession, plans galères
Les ONG tirent le signal d'alarme
Les pauvres trinquent et d'autres s'enrichissent
La souffrance à force devient une arme
Affûtée par tant d'années d'injustice
Sondage pour voir si on plonge
Cochez oui ou non comme réponse
Sondage pour voir si on plonge
Faut voir le futur qu'on annonce
Sondage pour voir si on plonge
L'accès au bonheur semble loin
Sondage pour voir si on plonge
Les résultats sentent le chagrin
On nous parle de mondialisation
De géopolitique du pétrole
Du fragile équilibre des nations
D'une paix tenant à d'étranges protocoles
Et sans cesse on réactive les peurs
A coups d'infos bien apocalyptiques
Les vautours dealent en frayeur, en terreur
L'aube prochaine d'une guerre atomique
A moins que ce soit une épidémie
Qui nous fera tous la peau illico
Le scénario d'une nouvelle pandémie
Fera la «une» demain dans les journaux
Sondage pour voir si on plonge
Cochez oui ou non comme réponse
Sondage pour voir si on plonge
Faut voir le futur qu'on annonce
Sondage pour voir si on plonge
L'accès au bonheur semble loin
Sondage pour voir si on plonge
Les résultats sentent le chagrin
Christophe Fauquet
On suivra le soleil
Allez viens, on s'en va, sur un coup de tête
Tous les deux, tu verras, ce sera la fête
Imagine chaque soir des croissants de lune
Et des braises rougeoyantes dans le creux des dunes
Nul besoin de bagages, là où je t'emmène
On vivra à l'instant une joie quotidienne
On ira parcourir les plaines, les vallons
Destination plein sud vers le Roussillon
On suivra le soleil
De l'est vers l'ouest
A la place d'un hôtel
Tant d'étoiles célestes
On suivra le soleil
Juste le soleil
On suivra le soleil
Du nord vers le sud
Cap sur les archipels
Merveilleux prélude
On suivra le soleil
Juste le soleil
Oui, on s'attribuera le bonheur de vivre
Autrement que par la poésie des livres
On s'essaiera au surf sur l'Atlantique
Les vagues j'imagine seront fantastiques
Puis on traversera la France profonde
Peut-être si l'on ose pourquoi pas le monde ?
De Boulogne à Narbonne, cela sans boussole
En écoutant le doux chant d'un rossignol
On suivra le soleil
De l'est vers l'ouest
A la place d'un hôtel
Tant d'étoiles célestes
On suivra le soleil
Juste le soleil
On suivra le soleil
Du nord vers le sud
Cap sur les archipels
Merveilleux prélude
On suivra le soleil
Juste le soleil
Christophe Fauquet
Indissociables
On les voit chaque jour
Par toutes les saisons
Ils représentent l'amour
À force de raison
Depuis l'école primaire
Ils sont inséparables
Ce couple solidaire
À l'union immuable
On les voit rêvassant
Devant des boutiques chics
Tout en s'imaginant
Une vie fantastique
Oh rien de vraiment snob
Juste un ticket lointain
Peut-être un tour de mob
Avec elle, c'est certain
Indissociables – Indissociables
Comme deux doigts de la main
Indissociables – Indissociables
Unis jusque la fin
On les voit en balade
Bras dessus, bras dessous
Même quand ils sont malades
Ils s'aiment comme des fous
Ils ont chacun le nom
De l'autre en bracelet
Gravé de l'inscription
« Jusqu'à la mort BB »
On les voit sur la place
Sous les vieux marronniers
Quand ils s'offrent une glace
Pistache, fraise ou café
Ils se dévorent des yeux
S'embrassent comme ils respirent
Ils sont si bien à deux
Même pour vaincre le pire
Indissociables – Indissociables
Comme deux doigts de la main
Indissociables – Indissociables
Unis jusque la fin
Christophe Fauquet
Et vogue la misère
Tu vois petit garçon
Rien n'a vraiment changé
Retiens bien la leçon
Les puissants ont gagné
Le droit d'exploitation
Sur un peuple opprimé
Chaque Noël t'éblouit
De vitrines splendides
Ces quelques jouets acquis
Dans tes rêves candides
Mais à jamais bannis
En réveils insipides
Et vogue, vogue, vogue la misère
Sans moyen d'en sortir
Fins de mois de galère
Et vogue, vogue, vogue la misère
Que puisse enfin finir
Cette existence amère
Tu verras tes parents
Les yeux remplis de larmes
Quémander honteus'ment
La pitance qui affame
Aux pieds de restaurants
De charité des âmes
Et parlons des vacances
De simples cartes postales
Auxquelles tu repenses
Comme évasion mentale
Imagine en silence
Ces contrées magistrales
Et vogue, vogue, vogue la misère
Sans moyen d'en sortir
Fins de mois de galère
Et vogue, vogue, vogue la misère
Que puisse enfin finir
Cette existence amère
Christophe Fauquet
Deux frères de sang
Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu
Depuis des lustres où tu as disparu
Je te retrouve par hasard sur facebook
Comme auparavant, t'as le même look
Qu'a donc tu fait durant ces trente-cinq ans ?
Je ne t'imagine pas si différent
Que quand on était jadis des gamins
Qu'on s'amusait souvent avec rien
Nous étions comme deux frères
Deux frères de sang
À jamais solidaires
Et toujours partants
Nous étions comme deux frères
Deux frères de sang
Notre amitié sincère
Ça réciproquement
On sillonnait la campagne à vélo
Sous la brise, dansaient les coquelicots
On écoutait les corbeaux qui croassent
Dans les maïs, des parties de cache-cache
On se construisait des cabanes en bois
Imitant les trappeurs au Canada
Dans les étangs, on allait à la pêche
Espérant sortir des brèmes ou des perches
Nous étions comme deux frères
Deux frères de sang
À jamais solidaires
Et toujours partants
Nous étions comme deux frères
Deux frères de sang
Notre amitié sincère
Ça réciproquement
Christophe Fauquet
Juillet – Août
Pour la première fois on s'est vu sur le port
Là, où les mouettes crient, semblent rire en accord
On marchait sur le quai sous un soleil orange
Les chalutiers amarrés portaient des noms d'anges
Le lendemain on se voyait près des étangs
Là, où chante la nuit quand nous sommes amants
On arpentait les routes dès le petit matin
Auprès des champs de blé qui cernaient les chemins
Juillet - Août
Notre amour fatal
Au sommet d'une dune
Juillet - Août
Notre été peu banal
Au bord de la lagune
Juillet - Août
En alchimie totale
Sous les croissants de lune
Juillet - Août
Une ambiance magistrale
Nos ballades nocturnes
On se baignait sur des plages aux rivages bleus
Des coins de paradis où la lumière pleut
Le soir, tu me jouais des airs d'harmonica
En rallumant de temps en temps un feu de bois
On voulait prolonger nos week-end magiques
Ce souhait nous était cher, à nos yeux magnifique
Chaque heure passée ensemble paraissait une seconde
J'aurais voulu ralentir le temps sur ce monde
Refrain
Christophe Fauquet
Cette fille
Elle est là, elle boit
Un sirop de violette
En me disant tout bas
Qu'elle voudrait faire la fête
Elle aime se déhancher
Sous des étoiles filantes
Quand la nuit est tombée
Et que les grillons chantent
Elle aime les émotions
Des manèges dynamiques
Avoir des sensations
D'origine mécanique
Rouler en Suzuki
Enflammer le bitume
Atteindre le midi
Derrière la route qui fume
Cette fille, elle est libre
C'est une aventurière
Cette fille, elle veut vivre
Sans limites, ni frontières
Cette fille, elle est libre
C'est une chasseuse d'images
Cette fille, elle veut vivre
Tel un cheval sauvage
Elle est là, elle me parle
De voyages sublimes
Sous des aurores australes
D'épopées maritimes
De la nouvelle Zélande
En passant par Lima
Aux geysers d'Islande
Des plaines du Nebraska
Elle souhaite découvrir
La fin de l'univers
Et surtout assouvir
Sa soif de mystères
Des treize crânes de cristal
Aux lignes de Nazca
Tout le paranormal
Les pyramides Maya
Refrain
Christophe Fauquet
Au Bagdad café
C'était en fin d'après midi
Quelque part en Californie
Au bord de la route 66
Là où les cactus fleurissent
Elle est venue dans la poussière
Par la terre ocre du désert
Elle a demandé un motel
Une chambre aux couleurs pastelles
Au mur, une peinture aquarelle
Ici, on l'a nommait
La dame mystérieuse
Au Bagdad café
Elle rayonnait radieuse
Au Bagdad café
Elle était lumineuse
Ici, on l'appelait
Dame miraculeuse
Au Bagdad café
Elle brillait majestueuse
Au Bagdad café
Une fée fabuleuse
Elle souhaitait répandre la joie
Sans tricher, sans se dire pourquoi
Par quelques tours de magie
Elle faisait scintiller la vie
Elle dansait devant le soleil
Des paysages rouge vermeil
S'installait dans le fond du bar
Donnant des spectacles notoires
Devant son fidèle auditoire
Double refrain
Christophe Fauquet
Je positive et optimise
J'ai pas envie de rentrer seul ce soir
Supporter le silence et de broyer du noir
D'entendre la pendule, l'infernale trotteuse
Me rappelant que chaque seconde est si précieuse
La vie s'avère trop courte pour la gâcher
Sur des malentendus ou des actes manqués
En de vaines colères au goût toujours amère
Tant d'énergie perdue et jamais salutaire
Alors je fonce droit devant moi
Espérant me faire des amis
Du hasard, cette tombola
Changera peut être ma vie
Je positive et optimise
Mon existence, l'idéalise
Je positive et optimise
Ma solitude, la pulvérise
Je positive et optimise
La bonne humeur est donc de mise
Je positive et optimise
La chance, je la prophétise
A tout hasard, je pars aux quatre vents
Croise sur le quai des navires marchands
Revenant d'horizons mauves l'aurore
De Gibraltar et des îles au trésor
Des vieux marins me content des histoires
Attablés à la taverne du phare
Les longues soirées de tempête au cap Horn
Et des sirènes aux longs chants monotones
Alors je fonce droit devant moi
Espérant me faire des amis
Du hasard, cette tombola
Changera peut être ma vie
Je positive et optimise
Mon existence, l'idéalise
Je positive et optimise
Ma solitude, la pulvérise
Je positive et optimise
La bonne humeur est donc de mise
Je positive et optimise
La chance, je la prophétise
Christophe Fauquet
Mon élue affective
Dis lui toi que je l'aime
Que mon cœur ne bat que pour elle
Qu'elle est mon désir suprême
Mon obsession existentielle
Je sais bien ce que tu ressens
Tu me fais tant de confidences
Prouve lui ton amour doucement
Par des paroles de confiance
Elle est ma princesse féérique
Au regard bleu turquoise
Elle est ma dulcinée magique
L'unique fille qui m'apprivoise
Elle... Mon envie addictive
Mon élue affective
Ma moitié que j'ai tant cherchée
Mon élue affective
Elle... Ton envie addictive
Ton élue affective
Ton âme sœur que tu as tant cherchée
Ton élue affective
Lui avouer, j'en suis bien incapable
Sa simple vue me neutralise
Je me sens tell'ment vulnérable
Sa beauté me déstabilise
Je vais lui dire tes émotions
À son égard tes sentiments
Sans te promettre sa passion
Je te souhaite l'heureux dénouement
Pré refrain
Refrain
En noir : Voix masculine
En bleu :Voix féminine
Christophe Fauquet
Au bal des âmes perdues
Tout le monde se cherche
Mais personne ne se trouve
Même quand tu tends la perche
Beaucoup le désapprouve
Que de vaines recherches
D'un amour qu'on réprouve
La communication
Se veut vindicative
Le besoin d'affection
Devient étrange missive
Les torrides passions
Quelle utopie naïve
Au bal des âmes perdues
Des naufrages de la vie
Courent les malentendus
Des rêves inassouvis
Au bal des âmes perdues
Valsent les symphonies
Des illusions déçues
Et des coeurs démolis
Au bal des âmes perdues
La méfiance est de mise
Le virtuel s'attribue
D'une solitude acquise
Au bal des âmes perdues
Les émotions s'enlisent
Et les rapports tendus
Ne lâchent jamais prise
Les passés tumultueux
Font craindre les chagrins
Forgent le suspicieux
Fabriquent l'incertain
D'un désir amoureux
Qui reste sur sa faim
Alors l'isolement
Comme ultime blindage
Protège injustement
De l'éventuel outrage
Adieu les sentiments
La joie n'est qu'un mirage
refrain
Christophe Fauquet
Mon ami des Flandres
Reviendras-tu cet été mon ami ?
Sur le littoral dans ton studio garni ?
Tu me raconteras ton hiver éternel
Ton repas de famille la veille de Noël
On ira boire un verre aux quatre vents
Bistrot sympa en face de l'océan
Tu commanderas une liqueur de cassis
Si tu as faim, une frite saucisse
Tu me parleras des mines d'antan
Des terrils s'imposant tels des volcans
Des moulins qui se dressent dans la brume
Des froids matins sans jamais d'amertume
À toi mon ami
À toi mon ami des Flandres
Je te dédie ceci
Cette chanson qui pourrait te surprendre
Cette chanson qui pourrait te surprendre
À toi mon copain
À toi mon copain du nord
Je t'offre tes quatrains
Qui à tes yeux, j'espère vaudront de l'or
Qui à tes yeux, j'espère vaudront de l'or
Tu sortiras au marché le matin
Tant de senteurs, un doux parfum de thym
Tu reviendras avec un poulet frit
Des brocolis, des radis, des kiwis
L'après midi, tu finiras ta toile
Sous tes pinceaux, un navire sans voiles
Dans la tempête, malmené, ballotté
Au milieu d'une mer déchainée
Tu te promèneras au fond des bois
Écouter les oiseaux chanter la joie
Tu ramasseras des pommes de pin
Au gré des chemins bordés de sapins
Refrain
Christophe Fauquet
En parfaite harmonie d'union
Je t'ai longtemps cherché mon amour
Dans l'obscurité, chaque jour
A travers le brouillard, la tempête
Où l'affectivité battait retraite
Dès le premier instant, je l'ai su
Que tu serais à venir mon élue
Ma moitié tellement on s'assemblait
Comme deux pièces de puzzle magnétisées
On peut se vanter, se raconter
Que nous sommes en fusion
Comme deux moitiés d'un coeur brisé
En parfaite harmonie d'union
Sans faux espoir ni trahison
En parfaite harmonie d'union
Alors quand sonne l'heure du départ
Quand tu pars seule sur le quai de la gare
Reprendre ce train qui t'emmène loin
Et laisse tant de souvenirs en chemin
Sèche tes larmes car tu me fais si mal
Remplacent les par ton sourire jovial
Console toi, je serai bientôt là
Tu pourras te blottir dans mes bras
On peut se vanter, se raconter
Que nous sommes en fusion
Comme deux moitiés d'un coeur brisé
En parfaite harmonie d'union
Sans faux espoir ni trahison
En parfaite harmonie d'union
Christophe Fauquet
Ce dimanche assassin
Se lève, un triste dimanche maussade
C'est un jour à la couleur du sang
Les animaux ne feront pas parade
Hideux, les lâches seront si violents
Il est l'heure de repartir en battue
Ils s'éparpillent comme des tentacules
Pour traquer, tuer, à en être repus
Dans la campagne tels des tubercules
C'est le dimanche
Le dimanche assassin
Sans pudeur, ils énumèrent leur «butin»
Ensanglantés, des chevreuils et des daims
C'est le dimanche
Le dimanche assassin
Sur leur passage, ils mutilent, blessent et tuent
Vantent leurs palmarès de faons abattus
C'est le dimanche
Le dimanche assassin
Vers onze heures, ils inaugurent l'apéro
La mort glorifie parfois la picole
Et fiers, ils fanfaronnent comme des héros
Se couronnant presque d'une auréole
Titubants, ils déambulent, jouent les durs
La cartouchière est garnie, meurtrière
Le fusil lui, l'instrument de torture
Crachera tantôt la mitraille de fer
C'est le dimanche
Le dimanche assassin
Sans pudeur, ils énumèrent leur «butin»
Ensanglantés, des chevreuils et des daims
C'est le dimanche
Le dimanche assassin
Sur leur passage, ils mutilent, blessent et tuent
Vantent leurs palmarès de faons abattus
C'est le dimanche
Le dimanche assassin
Christophe Fauquet
Suite... (2/3)
Ce vagabond solitaire
Je le vois comme tous les matins
Recroquevillé sur son banc
Il semble souvent mal en point
Affecté par l'hiver naissant
Il n'a comme unique richesse
Sa tente dressée sur le port
Quelle pitoyable forteresse
Contre le froid cruel qui mord
Ce vagabond solitaire
De la richesse n'a que faire
Et qu'importe la froideur
Des nuits ponctuées de peur
Ce vagabond solitaire
A pleine vue sur la mer
Et c'est pour lui l'essentiel
La liberté perpétuelle
Il est là, à philosopher
À voir le visage de Dieu
Ou des anges aux ailes dorées
À travers l'infini des cieux
Il converse avec les esprits
Dans d'étranges monologues fantômes
Parfois il pleure – Parfois il rit
S'invente des îles, des royaumes
Ce vagabond solitaire
De la richesse n'a que faire
Et qu'importe la froideur
Des nuits ponctuées de peur
Ce vagabond solitaire
A pleine vue sur la mer
Et c'est pour lui l'essentiel
La liberté perpétuelle
Christophe Fauquet
Mon amie d'infortune
Aujourd'hui, mon amie est repartie
Voler de ses propres ailes meurtries
Je souhaite pour elle, le bonheur sans écueils
La paix intérieure rue des écureuils
Qu'elle soit heureuse chaque seconde qui s'écoule
Dans ce monde au parcours pas toujours cool
La vie, c'est comme les montagnes Russes
Et la chance était rarement son bonus
C'est mon amie, mon amie d'infortune
Ensemble, on a tant de choses communes
C'est mon amie, mon amie d'infortune
On partageait jusque même nos rhumes
C'est mon amie, mon amie d'infortune
Des coups de gueule mais toujours sans rancune
C'est mon amie, mon amie d'infortune
A deux, on se soutient dans l'amertume
Sa bonne étoile n'a jamais bien brillé
Tant de déboires depuis qu'elle est née
J'hésite même à conter son histoire
Tragique à souhait où se noyait l'espoir
Elle a connu la misère et la faim
Son quotidien ? Juste un morceau de pain
Elle, mon amie symbole de gentillesse
Pourtant cible injuste de la détresse
C'est mon amie, mon amie d'infortune
Ensemble, on a tant de choses communes
C'est mon amie, mon amie d'infortune
On partageait jusque même nos rhumes
C'est mon amie, mon amie d'infortune
Des coups de gueule mais toujours sans rancune
C'est mon amie, mon amie d'infortune
A deux, on se soutient dans l'amertume
Christophe Fauquet
Le drapeau des couleurs
Qu'est ce que t'as encore fabriqué gamine ?
Des conneries gigantesques, j'imagine
Tu me dis que ta vie est monotone
D'une voix douce néanmoins atone
Tu es fière de soulever tes bandages
Te rends-tu compte envers toi cet outrage ?
Tu m'exhibes là, tes poignets entaillés
Me raconte à quel point le sang giclait
Alors change de discours
Et positive un peu
C'est un dialogue de sourds
Qui se veut malheureux
Hisse le drapeau des couleurs
Donne moi juste ce plaisir
Hisse le drapeau des couleurs
Et réalise mon désir
Hisse le drapeau des couleurs
Essaie de sourire à la vie
Hisse le drapeau des couleurs
Un jour, tu me diras merci
Tu oses me dire que la prochaine fois
Ce sera la mort qui t'emportera
Que sur ta tombe, tu ne veux pas de fleurs
Juste l'épitaphe : Délivrée du malheur
Tu m'affirmes que vivre est un cauchemar
Que la joie n'est en fait qu' illusoire
Ta naissance, une erreur monumentale
Si tu saurais comment tes mots font mal
Alors change de discours
Et positive un peu
C'est un dialogue de sourds
Qui se veut malheureux
Hisse le drapeau des couleurs
Donne moi juste ce plaisir
Hisse le drapeau des couleurs
Et réalise mon désir
Hisse le drapeau des couleurs
Essaie de sourire à la vie
Hisse le drapeau des couleurs
Un jour, tu me diras merci
Christophe Fauquet
Au collège de la peur
Courage bonhomme pour aller à l'école
Je sais à quel point cela te désole
Ce soir encore, tu penseras très fort
À ces outrages qui t'ont fait tant de tort
Tu me dis être en proie aux cauchemars
Que toutes les nuits, une bande de charognards
Te persécute, te harcèle sans relâche
Envoie les au diable, ces exécrables lâches
Inter-classes d'angoisse
Au collège de la peur
Permanente menace
Où s'invite la terreur
Toi t'es inoffensif
Au collège de la peur
Eux tell'ment agressifs
Tu parles de vainqueurs
Je t'imagine si seul à la récré
Isolé dans tes sinistres pensées
J'aimerais être là, auprès de toi
Te protéger et surtout faire la loi
Stop ! Les bousculades et les railleries
Un peu facile de s'en prendre aux petits
Ne les laisse pas bousiller ton moral
Nul n'a le droit de te faire du mal
Inter-classes d'angoisse
Au collège de la peur
Permanente menace
Où s'invite la terreur
Toi t'es inoffensif
Au collège de la peur
Eux tell'ment agressifs
Tu parles de vainqueurs
À Loïc
Christophe Fauquet
Paris-Montréal
Penses-tu qu'un jour on se verra
Tu es si loin que je n' sais pas
Pourtant je voudrais tant de toi
Te serrer chaque nuit dans mes bras
Quel drôle d'amour né du hasard
Quand l'atlantique nous sépare
Certains croient cela provisoire
Disent notre passion illusoire
Paris-Montréal
Le voyage dont je rêve
Paris-Montréal
Notre amour est sans trêve
Paris-Montréal
Ne jamais revenir
Paris-Montréal
Pour toujours s'enfuir
On longera le Saint-Laurent
Voir des cascades, des torrents
On ira où nous porte le vent
Sous un ciel magique, rougeoyant
On rattrapera les années
Que le chagrin nous a volé
On ne prendra que la gaieté
Dont on nous a longtemps privé
Paris-Montréal
Le voyage dont je rêve
Paris-Montréal
Notre amour est sans trêve
Paris-Montréal
Ne jamais revenir
Paris-Montréal
Pour toujours s'enfuir
Christophe Fauquet
Se perdent mes S O S
Tu étais pour moi, mon ange de lumière
Seule ta présence égayait mes hivers
Celle qui m'avait délivré de l'enfer
Arraché des entrailles de la galère
Nous étions la passion que rien n'altère
Inséparables et tellement solidaires
Je tombe, je tombe
Se perdent mes SOS
Je sombre, je sombre
Tu n'écoutes ma détresse
Je tombe, je tombe
Se perdent mes SOS
Je sombre, je sombre
Tu n'écoutes ma détresse
Tu étais tel le vent nécessaire au moulin
Mon indispensable lueur du matin
Tes doux baisers dissipaient mes chagrins
Les éloignant vers de lointains destins
Savourant avec toi, la joie du lendemain
Liés, soudés comme deux doigts de la main
Je tombe, je tombe
Se perdent mes SOS
Je sombre, je sombre
Tu n'écoutes ma détresse
Je tombe, je tombe
Se perdent mes SOS
Je sombre, je sombre
Tu n'écoutes ma détresse
Tu me dis que rien ne sera plus pareil
Que le ciel gris a fait place au soleil
Moi qui pensais notre amour immortel
Ces souvenirs dont tu te ne rappelles
Désillusion, sentiment éternel
Une solitude maintenant perpétuelle
Refrain
Christophe Fauquet
Ce crépuscule d'été
Lorsque la mer se fond avec le ciel
Du crépuscule naissant, luminescent
Ce soleil rouge, chatoyant irréel
Nuance l'horizon incandescent
Ce soir encore
Je reste ici d'accord
Pour voir le crépuscule
Ce crépuscule d'été
Magnifique beauté
Ce crépuscule d'été
Ce soir, c'est sûr
S'embellira l'azur
Lorsque le jour progressiv'ment décline
La nuit en guise de pardon du sommeil
Vient abolir toute clarté qui dessine
D'une dernière touche, ce monde au ton vermeil
Ce soir encore
Je reste ici d'accord
Pour voir le crépuscule
Ce crépuscule d'été
Magnifique beauté
Ce crépuscule d'été
Ce soir, c'est sûr
S'embellira l'azur
Lorsque la lune atteint son apogée
Au sommet de collines pour un cycle nocturne
Côtoyant, frôlant ces cimes effilochées
De ces sapins refuges, où des chouettes hululent
Ce soir encore
Je reste ici d'accord
Pour voir le crépuscule
Ce crépuscule d'été
Magnifique beauté
Ce crépuscule d'été
Ce soir, c'est sûr
S'embellira l'azur
Christophe Fauquet
Au refuge des pleurs
A l'aube de l'été, c'est le même scénario
Le prélude des vacances sonne l'instinct zéro
Qu'est donc devenu le cadeau de Noël ?
Un encombrant colis pour partir au soleil
Alors toutes les excuses sont bonnes pour l'abandon
Inventant des mensonges en guise de pardon
Allant des allergies au soudain coup de croc
Justifiant la conscience de ces foutus bourreaux
Au refuge des pleurs
A la saison estivale
Où il affiche complet
De pensionnaires du malheur
Au refuge des pleurs
S'immisce la terreur
Au refuge des pleurs
Silencieux sont les pleurs
Toi le fidèle compagnon, tu quittes le foyer
N'étant pas familial comme tu l'aurais souhaité
Naïf, tu pensais à une promenade
Avec ton maître qui sans coeur te poignarde
Aucune hésitation devant cette décision
Encore moins de remords mais «de bonnes raisons»
Et qu'importe le sort de ce pauvre animal
Le chenil pour la vie ? L'euthanasie fatale ?
Au refuge des pleurs
D'odieuses surprises matinales
Parfois un chien attaché
«Quel courageux» labeur
Au refuge des pleurs
S'immisce la terreur
Au refuge des pleurs
Silencieux sont les pleurs
Christophe Fauquet
Comme un ange du soir
Vendredi 13 au soir, débuta notre histoire
Une brève rencontre, une passion provisoire ?
Autant de points communs, est-ce le fruit du hasard ?
Complicité naissante, tendres échanges de regards
Elle me dévoile tout bas ses problèmes de cœur
Allez une confidence, j'ai les mêmes malheurs
Sans rien dire, je l'écoute avec ma bienveillance
Sans rien faire, elle attise ainsi mon attirance
Elle est belle, mystérieuse
Comme un ange du soir
Son allure ténébreuse
Les yeux cernés de noir
Elle est belle, mystérieuse
Comme un ange du soir
Ses lèvres si rieuses
Comme un ange du soir
Sa tristesse est profonde ou alors je me trompe
On dirait que pour elle, encore quelque chose compte
Mon amour, c'est d'accord, bon je n'en parle plus
Adore moi, câline moi, surtout pardonne moi
Bientôt c'est le printemps, le doux chant des cigales
Ensemble, nous irons marcher sous les étoiles
Dormir au clair de lune, embrassades matinales
Courir en riant dans les champs de céréales
Elle est belle, mystérieuse
Comme un ange du soir
Son allure ténébreuse
Les yeux cernés de noir
Elle est belle, mystérieuse
Comme un ange du soir
Ses lèvres si rieuses
Comme un ange du soir
Christophe Fauquet
Pour briser ces images
Un tourbillon m'entraîne, encombré d'anxiété
La nuit reprend son droit, relaye ma volonté
Sommeil paradoxal - Transmigration mentale
Mon subconscient marqué par ce rythme infernal
Certitude absolue d'un rêve prémonitoire
Chaque nuit, des visages resurgissent de l'histoire
Des visions futuristes hélas si pessimistes
Ainsi se concrétise un songe réaliste
Sors moi, sauve moi
Du cauchemar
De cette solitude... Solitude
Transfère-moi ta force, pour briser ces images
Pour briser ces images
Sors moi, sauve moi
Du cauchemar
De cette inquiétude... Inquiétude
Transfère-moi ta force, pour briser ces images
Pour briser ces images
Divaguant, frémissant, les méandres tournants
Une galerie circulaire n'aboutit qu'au néant
S'ombrageant, s'angoissant, un sinistre horizon
Une tristesse foudroyante contamine ma raison
Prisonnier des souvenirs, logiques, immortels
Que faut-il en définir ? Tout ceci est réel
S'intensifient les battements de mon cœur
Déjà plus qu'un désordre, assez proche de la peur
Sors moi, sauve moi
Du cauchemar
De cette solitude... Solitude
Transfère-moi ta force, pour briser ces images
Pour briser ces images
Sors moi, sauve moi
Du cauchemar
De cette inquiétude... Inquiétude
Transfère-moi ta force, pour briser ces images
Pour briser ces images
Christophe Fauquet
La bohémienne des bois
Personne ne la connait
Ni ne sait d'où elle vient
Elle semble être arrivée
D'un pays si lointain
De la Transylvanie
Par delà les montagnes
Elle a fuit son pays
Traversant les campagnes
Elle vit dans une roulotte
Sur le bord d'un étang
Raconte des anecdotes
En dressant des serpents
Les villageois l'appellent
La bohémienne des bois
Les bourgeois l'interpellent
En la montrant du doigt
La bohémienne des bois
Pratique la sorcell'rie
La bohémienne des bois
Joue la cartomancie
Elle peut dire l'avenir
En lisant dans les âmes
Ou alors te maudire
Te condamner aux flammes
Les nuits de pleine lune
Elle invoque les démons
Plane sur la lagune
Comme en lévitation
Certains disent même d'elle
Qu'elle est la fille du diable
Jeteuse de sorts cruels
Aux pouvoirs redoutables
Les villageois l'appellent
La bohémienne des bois
Les bourgeois l'interpellent
En la montrant du doigt
La bohémienne des bois
Pratique la sorcell'rie
La bohémienne des bois
Joue la cartomancie
Christophe Fauquet
Vers le pays des rêves
Te souviens-tu de cette rivière ?
Qui scintillait sous le soleil
De ces promenades en plein air
Dans ces petits coins irréels
Te souviens-tu des pâturages
Parsemés de bottes de paille
Des grenouilles dans les marécages
Et des chevaux sous la grisaille
De ces nénuphars sauvages
Déchiquetés en éventails
Et si on repartirait là, maintenant
Un aller sans retour
Vers le pays des rêves
Vers le pays des rêves
Sans même y réfléchir là, dès à présent
Un aller sans retour
Vers le pays des rêves
Vers le pays des rêves
Tout fuir, tout quitter là, subitement
Un aller sans retour
Vers le pays des rêves
Vers le pays des rêves
On se donne le feu vert là, tout simplement
Un aller sans retour
Vers le pays des rêves
Vers le pays des rêves
Te souviens-tu de ce vieux chêne ?
Scarifié de nos initiales
Duquel on contemplait les plaines
Lors de nos soirées magistrales
Te souviens-tu des nuits d'été
Où l'on écoutait les grillons
Le feu de bois lui crépitait
Dans le creux de notre vallon
Des ombres de lumière dansaient
Sur notre tente en toile de fond
Refrain
Christophe Fauquet
Lors des tristes matins
Hier après midi, c'était trop dur sans toi
Une impression de vide quand tu n'es pas là
Impossible à combler ce silence pesant
Même devant tes photos, je ne peux faire semblant
Alors je repense à nos soirées d'été
Où nous courrions en riant dans les champs de blé
Jusqu'aux falaises d'or que le soleil colore
Espérant voir dans la nuit des météores
Allez reste avec moi
Ne me lâche pas la main
J'ai trop besoin de toi
Lors des tristes matins
Lors des tristes matins
Allez reste avec moi
Pour une journée sans fin
Éternisons la joie
Lors des tristes matins
Lors des tristes matins
Je compte les minutes pour que tu reviennes
Cupidon doit enfin conclure que tu es mienne
Sa flèche a traversé nos deux cœurs meurtris
Pour un amour sans faille délicieusement exquis
Alors quand tu reviens le soleil brille plus fort
Dehors les oiseaux chantent et le chagrin s'endort
Quelques heures où nous serons des amants heureux
Avant que tu ne repartes vers d'autres lieux
Allez reste avec moi
Ne me lâche pas la main
J'ai trop besoin de toi
Lors des tristes matins
Lors des tristes matins
Allez reste avec moi
Pour une journée sans fin
Éternisons la joie
Lors des tristes matins
Lors des tristes matins
Christophe Fauquet
L'océan Pacifique
J'aimerais partir d'ici
Prendre un billet d'avion
Pour la Polynésie
Découvrir les lagons
Trop marre des corons
De la pluie quotidienne
Je signe ma reddition
Face à cette vie terne
Je veux être aveuglé
De lueurs bleues turquoises
Pêcher des carnassiers
Qu'entre deux eaux, je toise
Je voudrais l'océan
L'océan Pacifique
Dormir sous les tropiques
Jusqu'au jour naissant
Je voudrais l'océan
L'océan Pacifique
Cette contrée idyllique
Au soleil permanent
Je veux des cocotiers
Qui bordent les rivages
Dorénavant nager
Sur de splendides plages
Je ram'rai en pirogue
Jusqu'à Bora-bora
Et tant pis si je vogue
Autour des îles Tonga
Le monoï sera
Mon parfum naturel
La papaye, elle aura
Ce goût sensationnel
Double refrain
Christophe Fauquet
Rien que le tour du monde
Et si on partirait vers l'horizon
Pour échapper à la morte saison
En s'aveuglant tous les jours de soleil
En scrutant la beauté des archipels
D'est en ouest, traverser l'Australie
De l'aube, jusqu'à la tombée de la nuit
On ira voir le lac de Canberra
Avant de se perdre dans la sierra
On fera le tour
Le tour du monde
Rien que le tour du monde
Rien que le tour du monde
On fera le tour
Le tour du monde
Rien que le tour du monde
Rien que le tour du monde
Plein cap sur la baie d'Acapulco
Imiter les plongeurs, ces héros
Prochaine étape, la mer des caraïbes
Pas de pirates mais le rhum nous imbibe
On longera les gorges du grand canyon
En parapente – En Harley Davidson
Puis naviguer sur le Colorado
Affronter les rapides au fil de l'eau
Double refrain
On foulera la savane sauvage
Le mont Kenya percera les nuages
On campera au bord du fleuve Orange
En écoutant le chant rare des mésanges
Puis on continuera au gré des vents
A visiter tous les palais d'argent
Et à sentir les lotus de Bangkok
Ou boire un thé myrtille sur New-York
Double refrain
Christophe Fauquet
Une journée d'hiver ordinaire
Neuf heures, on se réveille sans soleil
Le ciel est gris, on entend les corneilles
Nous étions si bien dans notre sommeil
Onze heures, on se décide pour le parc
Quelques hectares, un jogging ? À vos marques
Ou une virée en barque sur le lac
Une journée d'hiver ordinaire
Mais toujours extra-ordinaire
Avec toi, c'est monumental
Avec toi, c'est sentimental
Une journée d'hiver ordinaire
Mais toujours extra-ordinaire
Treize heures, le grand air ouvre l'appétit
Je t'offre un kir et des cannellonis
À moins, que tu ne veuilles un hareng frit
Quinze heures, on part sous un vent infernal
Il pleut des cordes et c'est phénoménal
Tu me cries : Marre de ce temps hivernal
Une journée d'hiver ordinaire
Mais toujours extra-ordinaire
Avec toi, c'est monumental
Avec toi, c'est sentimental
Une journée d'hiver ordinaire
Mais toujours extra-ordinaire
Seize heures, nous sommes de retour trempés
Timide, tu m'avoues être congelée
Je peux si tu le veux, te réchauffer
Vingts heures, tu me dis aimer les frayeurs
Les longues soirées de DVD d'horreur
Super ! Allez, c'est parti pour la peur
Une journée d'hiver ordinaire
Mais toujours extra-ordinaire
Avec toi, c'est monumental
Avec toi, c'est sentimental
Une journée d'hiver ordinaire
Mais toujours extra-ordinaire
Christophe Fauquet
Donne moi juste une chance
Je t'ai aperçu dès la première seconde
Tu m'as semblé si seule et si perdue au monde
Dans tes pensées lointaines j'ai pu voir ta détresse
Que j'aimerais comprendre afin que cela cesse
Je te sens attristée, ravagée de chagrin
A cause de cette vie qui parfois ne vaut rien
Je voudrais tant te dire que j'ai aussi souffert
Côtoyé les fins-fonds des abimes de l'enfer
Alors fais moi confiance
Je souhaite te parler
Donne moi juste une chance
Qu'on puisse se confier
Briser cette malchance
Qui nous a foudroyée
Donne moi juste une chance
Qu'on puisse se confier
Autant de confidences
Ne peuvent que nous aider
Mais ne me juge pas, apprends à me connaître
Tu verras par la suite que je n' suis pas un traitre
Je veux juste avec toi marcher jusqu'à l'aurore
Sur une plage de sable à la couleur d'or
Te redonner enfin ton si joli sourire
Surtout te faire rire face à ton avenir
Mon vœu suprême serait que l'on devienne amis
Et pourquoi pas peut être un jour tous deux unis ?
Alors fais moi confiance
Je souhaite te parler
Donne moi juste une chance
Qu'on puisse se confier
Briser cette malchance
Qui nous a foudroyée
Donne moi juste une chance
Qu'on puisse se confier
Autant de confidences
Ne peuvent que nous aider
Christophe Fauquet
À force de temps
J'aurais voulu m'endormir avec toi
Dans l'étreinte sublime de tes bras
Bercé par la douceur de ta voix
Rêver ensemble de voyages lointains
D'escapades sur de vieux volcans éteints
Jusqu'à l'aube rougeâtre du matin
À force de temps
Oui, je reconstruirai
Ton cœur blessé
Tel un puzzle brisé
À force de temps
S'égaieront tes sourires
Ton avenir
Une cascade de rires
À force de temps
Tu reprendras espoir
Adieu déboires
Couleurs et idées noires
J'aurais voulu sans faille te protéger
Telle une armure pour t'envelopper
Contre le mal et la méchanceté
Devenir ton ange gardien à toutes heures
Envers les pires tempêtes du malheur
Que de ta vie s'efface la douleur
Refrain
J'aurais voulu abolir ta tristesse
De la joie, faire de toi une déesse
Pour que tes rires retentissent sans cesse
Et qu'envers moi, tu retrouves la confiance
Jette à la fosse aux lions toutes méfiances
Et s'il te plait accorde moi une chance
Refrain
Christophe Fauquet
Suite (3/3)
J'espère si fort que tu reviennes
Tu m'as laissé seul sous la pluie
Pour répartir vers d'autres cieux
Quel jour amer ce vendredi
Ton au revoir sentait l'adieu
J'aurais voulu te retenir
Retarder ton départ hâtif
À l'eau nos projets d'avenir
Et tu me prétends négatif
Je suis seulement réaliste
Chaque jour davantage triste
J'espère si fort que tu reviennes
Est ce demander le miracle ?
D'un vœu, je sais paradisiaque
J'espère si fort que tu reviennes
Souriante comme au premier jour
Avenante, débordant d'humour
J'espère si fort que tu reviennes
Mais mes illusions se bousculent
De l'aurore jusqu'au crépuscule
J'espère si fort que tu reviennes
Avec ton amour comme bagage
En priant qu'il ne soit mirage
Fini nos balades amoureuses
Au milieu des lilas fleuris
Nos embrassades voluptueuses
Ne sont que souvenirs enfouis
Il ne reste plus que poussière
De notre amour fusionnel
Que n'importe quelle prière
N'a pourtant su rendre immortel
Évaporée notre passion
Plus le moindre espoir d'affection
Refrain
Christophe Fauquet
La petite voleuse
Elle est tell'ment connue
Un peu comme le loup blanc
Surtout en garde à vue
On la place si souvent
Délinquante notoire
Elle vole pour se nourrir
De la viande ou des poires
Et de quoi se vêtir
Hélas personne ressent, comprend son désarroi
Ainsi elle souffrira, victime de la loi
Alors ils l'appréhendent
La petite voleuse
Ils la mettent à l'amende
En l'insultant de gueuse
Alors ils l'emprisonnent
La petite voleuse
En cellule, ils l'isolent
La jugeant belliqueuse
On la surnomme Bonnie
Car c'est une solitaire
Clyde s'est sur'ment enfuie
La laissant en galère
Depuis, elle doit survivre
Avec trois fois rien
Et si elle s'enivre
C'est pour calmer sa faim
Bridge
Refrain
Dans son sac, un couteau
Pour qu'on ne lui fasse mal
Elle craint tant les salauds
Leurs pratiques immorales
L'amour, elle le refuse
Y reste imperméable
Sentiment qu'elle accuse
D'être préjudiciable
Christophe Fauquet
A travers ce naufrage
Du bonheur, je n'en voyais pas l'ombre
Dans mon cœur, seule régnait la pénombre
Les dédales d'une tristesse infinie
En ce juillet au soleil obscurci
Mais tu m'as redonné goût à la vie
Grâce à ta voix qui soignait mes soucis
Entre nous deux la réciprocité
De notre amour, immense complicité
Tu es le vent balayant les nuages
Mon antidote, ma bouée de sauvetage
Ma seule balise à travers ce naufrage
A travers ce naufrage
Tu me redonnes espoir
A travers ce naufrage
Commence une autre histoire
A travers ce naufrage
Plus de joies illusoires
A travers ce naufrage
S'estompe le désespoir
Le seul mot d'ordre, s'aider mutuell'ment
Contrer à nous nos méandres tourments
Pour voir enfin s'éclaircir l'horizon
Passer ensemble les quatre saisons
Nous sommes tel le phénix qui renait
D'une fin certaine, des cendres calcinées
Il faut maint'nant forger notre avenir
Profiter de chaque seconde de plaisir
Bridge
Refrain
Christophe Fauquet
Au fil de l'eau
J'ai exploré la vallée du Cher
De l'amont vers l'aval en solitaire
Navigué en canoë sur les flots
Où j'ai même nagé entre deux eaux
Mon excursion nautique me menait
Chaque jour, dans de nouvelles contrées
J'ai doublé des paysages pittoresques
Des prairies bordées d'arbres gigantesques
Au fil de l'eau
Je rêvais, m'évadais
Au fil de l'eau
Ainsi je voyageais
Au fil de l'eau
La rivière scintillait
Au fil de l'eau
Le soleil me guidait
Mennetou-sur-Cher, où j'ai fait escale
J'ai traversé la cité médiévale
Rue de l'enfer, l'ambiance était gothique
Un chevalier en armure authentique
Je me laissé porter par le courant
Tranquille, le long des rives de Saint-Aignan
Sur le donjon, des aigles me guettaient
Tels les gardiens d'une vieille cité
Au fil de l'eau
Je rêvais, m'évadais
Au fil de l'eau
Ainsi je voyageais
Au fil de l'eau
La rivière scintillait
Au fil de l'eau
Le soleil me guidait
À Montrichard, J'ai décliné le gîte
Malgré l'orage, le tonnerre dynamite
J'ai trouvé un simple abri sous un pont
Où résonnait comme des coups de canons
Parfois, j'accostais dans des criques sauvages
Des libellules me rendaient hommage
Je m'endormais sur des rivages de sable
La nuit, la lune flottait agréable
Christophe Fauquet
Notre idylle de lumière
Six mois d'amour que je vais payer cher
Car aujourd'hui s'arrête les enchères
Elle vient de m'annoncer notre rupture
Ce mot terrible aiguise ma torture
Bien fini nos éclats de rire complice
Désormais, c'est le silence qui s'immisce
Le matin, les oiseaux ne chantent plus
Comme si soudain le monde s'était tût
On avait tant partagé nos galères
Jusqu'à nos baisers sous l'étoile polaire
Dois-je en conclure que ça devait finir
Telle une fleur condamnée à périr
C'était notre idylle
Notre idylle de lumière
Mais combien éphémère
Notre passion éclair
Notre idylle de lumière
C'était notre idylle
Notre idylle de lumière
Mais combien éphémère
Notre passion éclair
Notre idylle de lumière
Hors de question de me faire une raison
Sans elle, ma vie n'est que désillusion
Mon cœur ressemble aux glaces du grand nord
Brisé, gelé, voilà son triste sort
La solitude a gagné la bataille
Á présent, que tout espoir s'en aille
Le pavillon des larmes est haut levé
Il flottera jusqu'à l'éternité
Pré refrain
Double refrain
Christophe Fauquet
L'école buissonnière
C'est un fragment vivace de ma jeunesse
Où je partais libre, affronter l’ hiver
Heureux, immaculé de toute vieillesse
Rebelle, fuyant ces écoles de calvaire
Et que m'importait, ce pied gelé qui se blesse
Contre une pierre glacée, tranchante comme le fer
L’école buissonnière
Hautement qualifié
Ce souhait m’était si cher
Me voulant diplômé
L’ école buissonnière
CAP - BEP
BTS réfractaire
Avec ruban doré
L'escapade sauvage était ma raison d'être
Un sentiment soudain, d'une liberté acquise
D'une échappée lointaine des réprimandes des maîtres
Même quand j'étais transi, écorché par la bise
J'avais le doux plaisir de me sentir renaître
Au travers de foulées et de simples bêtises
L’école buissonnière
Hautement qualifié
Ce souhait m’était si cher
Me voulant diplômé
L’ école buissonnière
CAP - BEP
BTS réfractaire
Avec ruban doré
Personnage en sursis, parfois la peur m'étreignait
A la vue de képis, mon cœur battait la chamade
Fugitif dégourdi, jamais l'on ne me prenait
Insaisissable j'étais, expert en camouflage
Dissimulé sous les loques d'épouvantails pétrifiés
Et riant à la barbe, de ces gendarmes en ballade
Double refrain
Christophe Fauquet
Notre Noël
Regarde par la fenêtre
La neige tombe en silence
Sur un paysage à renaître
L'hiver tire sa révérence
Tapissant de blanc la campagne
De légers flocons cotonneux
Colorent des collines en montagnes
Qui demain nous rendrons heureux
Notre Noël
Au charme d'autrefois
Notre Noël
Aux douze coups du beffroi
Notre Noël
Au coin d'un feu de bois
Notre Noël
Que l'amour nous octroie
Allons retrouver notre enfance
Oubliée depuis si longtemps
Bonshommes de neige d'innocence
Et patinage sur les étangs
Lorsque nous reviendrons enfin
Les doigts tant bleuis par le froid
Ces cadeaux au pied du sapin
Qui je l'espère feront ta joie
Notre Noël
Au charme d'autrefois
Notre Noël
Aux douze coups du beffroi
Notre Noël
Au coin d'un feu de bois
Notre Noël
Que l'amour nous octroie
Christophe Fauquet
Toutefois si authentique
J'espère avoir ton pardon
C'était de ma part vraiment con
Ces mots que je n' pensais même pas
Qui comme le marbre étaient si froids
Je t'ai fait mal et je le sais
Ton coeur, je l'ai pulvérisé
Je te demande une dernière chance
Te jurant plus la moindre offense
Je sais, je suis volcanique
Tendance hélas colérique
Mais toutefois si authentique
Mais toutefois si authentique
Souvent d'humeur assez cyclique
Au tempérament chaotique
Mais toutefois si authentique
Mais toutefois si authentique
J'aimerais tant faire marche arrière
Effacer mes dires d'avant hier
Faire un simple arrêt sur image
Quand nous nous aimions sans nuages
Revivre nos jours fabuleux
En se promettant toujours mieux
D'éternelles soirées de velours
Jusqu'à la naissance du jour
Je sais, je suis volcanique
Tendance hélas colérique
Mais toutefois si authentique
Mais toutefois si authentique
Souvent d'humeur assez cyclique
Au tempérament chaotique
Mais toutefois si authentique
Mais toutefois si authentique
Christophe Fauquet
La nationale du sud
Le pouce levé, je marche sur la route du sud
paraît t' il qu'elle mène à la béatitude
Tant mieux j'ai besoin d'air, d'espaces planétaires
D'un nouvel oxygène, d'un far west moderne
Alors je marche avec une tente pour habitat
J'en verrai des merveilles au fil de mes pas
Adieu télé, le net et l'électricité
Ce soir la belle étoile sera ma bonne fée
Oh, t'inquiète pour manger, y' aura le système D
Piquer dans une basse-cour, une oie ou un poulet
Qui bientôt rôtira au coin d'un feu de bois
Tu vois c'est ça la joie, sans être un hors la loi
La nationale du sud
A l'odeur de lavande
La nationale du sud
Ce doux parfum de Mende
La nationale du sud
Son soleil de plomb
La nationale du sud
Inondée de rayons
La nationale du sud
Où chantent les cigales
La nationale du sud
Poussé par le mistral
Je pêcherai des carpes dès le petit matin
Des silures et des perches, d'eau douce des requins
Dans toutes les rivières je me voudrais pêcheur
Mais dans les potagers, on me saura voleur
Je foul'rai les volcans à travers ma bohème
Jusqu'au sommet où je contemplerai les plaines
Du moment qu'il y aura le soleil couchant
Illuminant le ciel, des lacs flamboyants
J'irai voir les chevaux sauvages de Camargue
Toucher la mer bleutée qui toujours me nargue
Dormir sous les palmiers de la cote d'azur
Chaque jour sera de joyeuses aventures
Refrain
Christophe Fauquet
L'amour à sens unique
Inutile d'insister, j'ai perdu la bataille
Et même sur le net ça fait tout aussi mal
Tu m'as renvoyé à mes désillusions
Moi qui voyais en toi un nouvel horizon
Tu vois l'amour c'est comme trouver une émeraude
D'incontrôlables sentiments qui nous débordent
Paraît que ça n'arrive qu'une fois dans la vie
Comme ramasser à terre, un diamant, un rubis
L'amour à sens unique
Est la pire des souffrances
Ma peine durera
Ne jamais s'éteindra
L'amour à sens unique
Jusqu'à l'état critique
L'amour à sens unique
Stade d'affection clinique
L'amour à sens unique
Ne prend pas de vacances
Il me blesse, me transperce
Me laisse à la renverse
Je t'invite chez moi au bord de la mer
Pour écouter les vagues s'échouer contre les pierres
On fera si tu veux un barbecue nocturne
Sobrement éclairé sous une clarté de lune
Mais tu dis non, prétextant ton passé meurtri
Tu préfères demeurer seule le cœur en charpie
Dommage on aurait pu s'aimer à tout jamais
Une averse de larmes ne va bientôt tarder
L'amour à sens unique
Est la pire des souffrances
Ma peine durera
Ne jamais s'éteindra
L'amour à sens unique
Jusqu'à l'état critique
L'amour à sens unique
Stade d'affection clinique
L'amour à sens unique
Ne prend pas de vacances
Il me blesse, me transperce
Me laisse à la renverse
Christophe Fauquet
Alors vas-y !
Tu me fais presque pleurer
Quand je te vois comme ça
En train de t'abimer
Non mais regarde toi
Tes yeux sont délavés
Ton visage est livide
L'alcool t'a entrainé
Dans le gouffre du vide
Nul besoin de fouiller
Ton passé de souffrance
Je lis dans tes pensées
Une misérable enfance
Alors vas-y !
Bats toi !
Alors vas-y !
Combats !
Ces dépendances du mal
L'alcool comme la came
Qui te seront fatales
Tôt ou tard au final
Alors vas-y !
Bats toi !
Alors vas-y !
Combats !
Tous les jours, c'est pareil
Des rails d'héroïne
Toujours ce même rituel
Cette obsession te ruine
Tu fous ta vie en l'air
Sans comprendre pourquoi
Ton sordide univers
Te mènera à quoi ?
Ne refuse pas ma main
Pour te sortir de là
Et pour qu'un jour enfin
Tu décroches de ça
Refrain
Bridge
Refrain
Christophe Fauquet
Un juillet en Ardèche
Coule une rivière
Parsemée de pierres
Danse les hautes herbes
Devant le soleil
Christophe Fauquet
Sombre est le tunnel
Tu n'avais pas le droit de me laisser
Vois maintenant où je me suis échoué
Je n'ai pas eu de chance de rédemption
Malgré mes appels, mes supplications
T'es parti même sans te retourner
Sans te soucier de me savoir brisé
J'erre dans un labyrinthe de tristesse
Depuis ce jour marqué par la détresse
Sombre, sombre
Sombre est le tunnel
La nuit éternelle
L'obscurité cruelle
Certain'ment pas l'ombre
D'une joie éventuelle
Sombre, sombre
Sombre est le tunnel
Sur la route de l'enfer
Ne luit aucune lumière
Les espoirs s'effondrent
Se dispersent en poussière
Chaque minute, un calvaire que j'endure
Le jour, la nuit, ton image perdure
Seul le tic tac de la pendule résonne
Dans cette maison devenue monotone
Dorénavant, je vis au jour le jour
Ignorant l'utopie d'un autre amour
Ma compagne se nomme solitude
A tout jamais, c'est une certitude
Sombre, sombre
Sombre est le tunnel
La nuit éternelle
L'obscurité cruelle
Certain'ment pas l'ombre
D'une joie éventuelle
Sombre, sombre
Sombre est le tunnel
Sur la route de l'enfer
Ne luit aucune lumière
Les espoirs s'effondrent
Se dispersent en poussière
Christophe Fauquet
Pour toi Arthur
J'aurais aimé te rencontrer
Toi, l'homme aux semelles de vent
Poète aujourd'hui adulé
Par delà tous les continents
Á Charleville, tu étouffais
Te proclamant déjà voyant
C'est ta chanson
Pour toi Arthur
Toi le génie
De l'écriture
Avec passion
Pour toi Arthur
Je les écris
Tes aventures
J'aurais voulu boire avec toi
Cette verte absinthe enivrante
Avec Verlaine, avec Carjat
De folles soirées exaltantes
D'inoubliables pugilats
Gare à l'écriture dilettante
C'est ta chanson
Pour toi Arthur
Toi le génie
De l'écriture
Avec passion
Pour toi Arthur
Je les écris
Tes aventures
J'aurais aimé te suivre aussi
Le long des fleuves et des chemins
Jusque Bruxelles, Londres ou Paris
Parfois des voyages clandestins
Camper au milieu des prairies
Sans se soucier des lendemains
Refrain
Christophe Fauquet